L’exposition permet d’en connaître davantage sur l’évolution des rituels sociaux entourant la mort au Québec, depuis les débuts de la colonie jusqu’à nos jours.
On y découvre, entre autres, la profonde transformation du contenu du testament qui, à son origine, était un document essentiellement religieux. Des reproductions de testaments datant du début de la colonie peuvent être comparées aux testaments actuels.
L’exposition fait une large part à la professionnalisation des métiers entourant la mort. Le visiteur prend connaissance de tout le chemin parcouru entre le métier de croque-mort et celui de thanatopracteur. Notre enquête auprès de thanatologues, souvent dans la profession depuis des générations, permet d’en apprendre plus sur les dessous de ce métier méconnu. Comment procède-t-on pour embaumer un corps, pour l’incinérer? Comment la formation et le métier de thanatologues sont maintenant règlementés?
Le rituel de l’exposition du corps a été également grandement modifié, passant du salon familial au salon mortuaire, et ce en l’espace d’une seule génération. La disposition des corps fait également l’objet de nouvelles tendances que cette exposition explore.
Le deuil, ce moment autrefois très règlementé est devenu presque invisible aux yeux de la société. La mort est devenue tabou. Que s’est-il passé en seulement quelques années? Comment vit-on maintenant la mort dans notre société?
L’exposition est également l’occasion de découvrir d’authentiques artéfacts reliés aux rituels mortuaires du début du 20e siècle : tables d’embaumement, habit traditionnel du croque-mort, trousse de maquillage, habits de deuils, cadres mortuaires faits à partir de cheveux pour honorer la mémoire du défunt, cercueil en béton, etc.…
La dernière partie de l’exposition fait place à la mort dans l’imaginaire québécois : la faucheuse, les histoires de revenants et autres légendes.
Du 24 mars 2010 au 11 mars 2012